Nous sommes en 2316, une époque d’épreuves sans précédent pour l’humanité. Il y a de cela un centenaire environ, une guerre d’annihilation mena à la destruction complète de ce qui fut jadis la plus glorieuse des civilisations humaines. Les rares survivants de l’hécatombe, désormais confrontés à un monde hostile, durent se battre sans répit pour le simple droit d’exister face au manque de ressources, à l’opportunisme des plus impitoyables et aux sinistres créatures engendrées par l’apocalypse. Pourtant, malgré les difficultés, malgré les épreuves, l’homme a maintes fois prouvé dans son histoire qu’il était capable de s’adapter aux pires situations, et d’y prospérer.
Ainsi, un siècle après le sombre évènement, de multiples groupes ont émergé de l’enfer sauvage qu’est désormais le nord-est américain. Ces groupes, en grande partie affranchie des contraintes de la survie qu’on vécu leurs ancêtres, cherchent désormais à prospérer, explorer et étendre leur influence dans ce monde dangereux, simulacre des États de jadis. Cependant, ce renouveau de la civilisation n’est qu’une lueur dans une immensité d’obscurité. Barbare et impitoyable, le monde n’est en grande partie plus qu’une immense étendue sauvage où rôdent des bêtes, des maraudeurs et autres horreurs mutantes. Avec les années, les cités du passé sont devenues d’immenses ruines sylvestres, cachant leurs trésors en attendant l’arrivée de ceux qui auront le courage de braver ses dangers.
Vivre à cette époque, c’est vivre à une époque de découvertes et d’exploration, où toutes les opportunités s’ouvrent à ceux ayant le pouvoir de les saisir. La violence et la mort règnent en maîtresses sur ces terres, car on ne peut changer la nature de l’homme, qui continue de s’entre-déchirer pour le pouvoir et la richesse. La nature elle-même est l’opposante la plus courante de l’humanité, qui doit sans cesse combattre ses rejetons et leurs caprices pour assurer sa survie. Pourtant, malgré les épreuves, les ombres sur les cartes disparaissent petit à petit avec les années, laissant les hommes prendre possession de leur héritage détruit.
De nombreux groupes ont émergé dans les ruines du nord-est américain. Jadis unis dans l’espoir de survivre un jour de plus, ils ont développé avec les décennies une myriade de cultures et de modes de vie selon leurs situations. Bien qu’il soit impossible de parler de tous les groupes et organisations de cette immense région, il existe 5 groupes particulièrement importants de par leur taille.
L’Union
L’Union est le plus grand regroupement de survivants du nord-est américain. Basé en Nouvelle-Angleterre, il s’agit d’une confédération de colonies unies pour assurer leur défense commune, les échanges commerciaux et un support technologique et logistique. Ayant généralement une population allant de quelques centaines à quelques milliers d’habitants, les colonies sont des regroupements fortifiés et auto-suffisant qui sont reliés entre elles par un réseau de routes plus ou moins sécuritaire mais fortement protégé.
Ayant perpétué les connaissances technologiques du passé, l’Union est le regroupement offrant les meilleures conditions de vie à sa population. Elle est aussi la faction avec le développement le plus rapide. Sortant récemment d’une guerre incroyablement coûteuse avec les clans du Pacte, l’Union cherche désormais à assurer la sécurité et la prospérité de son commerce extérieur, notamment dans la région de la Cour à Scrap.
La Cour à Scrap
La Cour à Scrap est un territoire neutre et sans loi situé entre les terres de l’Union et des clans du Pacte. Avec les années, l’absence d’autorité et sa situation clé pour le commerce a transformé les lieux en une heureuse communauté de marchands, de maraudeurs et de contrebandiers. Dirigés par des gangs de malfrats et des seigneurs de la drogue, la loi du plus fort est reine, et seuls les puissants ont une chance de percer sur ces terres. Très à cheval sur l’importance de leur indépendance, les élites dirigeantes font un point d’honneur à préserver la neutralité du commerce dont ils profitent... bien que la légalité des produits ou leurs origines peuvent parfois être douteuses.
Les commerçants de la Cour à Scrap ont la réputation d'être impitoyables en affaires. Dans un lieu où les chances inespérées sont le plus souvent des pièges tendus par des rivaux, la paranoïa est une qualité pour ceux qui font affaire avec les fripouilles. Mais peu importe les dangers et les problèmes, l'appât du gain justifie tous les efforts.
La SLG
Ayant leur domaine au nord de la Cour à Scrap, sur l'île de Montréal, la SLG est un grand regroupement de gangs du nord-est. Populace pauvre, errant dans les ruines, le peuple de la SLG est entièrement soumis aux caprices de leurs mystérieux dirigeants, les hautes familles de la SLG, et leurs impitoyables forces de l'ordre. C'est pour assouvir les désirs sans fin de leurs maîtres que les gangs de la SLG écument le monde à la recherche de matériaux de toutes sortes. Dans la mesure de leurs moyens, ils obtiennent diverses ressources qu'ils retournent ensuite au Centre de l'organisation, une immense tour située au centre de l'île de Montréal.
Bien que très indépendant, la SLG partage en grande partie les intérêts et ambitions commerciales du reste de la Cour à Scrap. Prolifiques narco-trafiquants, la SLG est le principal dealer de drogue du marché et le fruit de leurs pillages s'échangent à prix d'or. En retour, ils échangent leur marchandise contre de nouvelles ressources rares pour leurs maîtres, permettant d'assouvir, pour un temps, leurs insatiables envies.
Les clans du Pacte
Sur les rives des Grands Lacs, les forces du Pacte règnent sans partage. Composé de clans de survivants ayant longtemps été en guerre les uns contre les autres, ils ont été récemment unifiés par un puissant et ambitieux seigneur de guerre. Pratiquant depuis des générations une étrange philosophie qui prêche l’instauration d’une organisation sociale atypique et la destruction de l’héritage de l’ancien monde, ils voient l’apocalypse comme une chance de renouveau pour l’humanité. Selon eux, la pratique de leur philosophie amènerait inévitablement les hommes au vrai bonheur.
Cette quête pour amener la vérité au monde s'est transformée, avec l’unification des clans, en véritable croisade contre l’univers. Après une guerre meurtrière contre l’Union, les clans ont dû arrêter leurs coûteux projets expansionnistes pour refaire leur forces et développer des relations pacifiques avec leurs voisins. Leur vision du monde, étrange pour le commun des mortels, laissent la plupart de leurs locuteurs perplexes, mais cela leur importe peu. Ils savent que, lorsque le moment sera venu, tous pourront être sauvés.
La Technocratie 42
Tirant ses racines des premiers temps de l’apocalypse, la Technocratie 42 est une secte bien établie dans la région des désolations située au sud de la Cour à Scrap et de l’Union. Installée sur d’immenses stocks de matériaux technologiques, la Technocratie 42 vénère les machines comme étant le conduit de l’essence divine. Cette étrange religion s'est développée graduellement avec les décennies, de paire avec la perte de la compréhension des technologies. Aujourd’hui, les technocrates sont de grands producteurs de produits technologiques, mais le fonctionnement logique de leurs machines leur a complètement échappé. Les instructions sont devenues des prières tandis que le montage de machines est devenu un rituel ésotérique servant à invoquer l’âme de l’engin.
Étranges, au mieux, pour leurs voisins, les technocrates sont néanmoins pacifiques. Ne cherchant ni la richesse, ni l’expansion de leurs croyances, ils se contentent d’accumuler les technologies du passé en vue d’en faire un inventaire complet, pour des raisons inconnues des profanes. Même s’ils sont généralement neutres envers les autres groupes, ils partagent une certaine affinité avec l’Union, avec qui ils échangent beaucoup de produits technologiques et de schémas.
Ainsi, un siècle après le sombre évènement, de multiples groupes ont émergé de l’enfer sauvage qu’est désormais le nord-est américain. Ces groupes, en grande partie affranchie des contraintes de la survie qu’on vécu leurs ancêtres, cherchent désormais à prospérer, explorer et étendre leur influence dans ce monde dangereux, simulacre des États de jadis. Cependant, ce renouveau de la civilisation n’est qu’une lueur dans une immensité d’obscurité. Barbare et impitoyable, le monde n’est en grande partie plus qu’une immense étendue sauvage où rôdent des bêtes, des maraudeurs et autres horreurs mutantes. Avec les années, les cités du passé sont devenues d’immenses ruines sylvestres, cachant leurs trésors en attendant l’arrivée de ceux qui auront le courage de braver ses dangers.
Vivre à cette époque, c’est vivre à une époque de découvertes et d’exploration, où toutes les opportunités s’ouvrent à ceux ayant le pouvoir de les saisir. La violence et la mort règnent en maîtresses sur ces terres, car on ne peut changer la nature de l’homme, qui continue de s’entre-déchirer pour le pouvoir et la richesse. La nature elle-même est l’opposante la plus courante de l’humanité, qui doit sans cesse combattre ses rejetons et leurs caprices pour assurer sa survie. Pourtant, malgré les épreuves, les ombres sur les cartes disparaissent petit à petit avec les années, laissant les hommes prendre possession de leur héritage détruit.
De nombreux groupes ont émergé dans les ruines du nord-est américain. Jadis unis dans l’espoir de survivre un jour de plus, ils ont développé avec les décennies une myriade de cultures et de modes de vie selon leurs situations. Bien qu’il soit impossible de parler de tous les groupes et organisations de cette immense région, il existe 5 groupes particulièrement importants de par leur taille.
L’Union
L’Union est le plus grand regroupement de survivants du nord-est américain. Basé en Nouvelle-Angleterre, il s’agit d’une confédération de colonies unies pour assurer leur défense commune, les échanges commerciaux et un support technologique et logistique. Ayant généralement une population allant de quelques centaines à quelques milliers d’habitants, les colonies sont des regroupements fortifiés et auto-suffisant qui sont reliés entre elles par un réseau de routes plus ou moins sécuritaire mais fortement protégé.
Ayant perpétué les connaissances technologiques du passé, l’Union est le regroupement offrant les meilleures conditions de vie à sa population. Elle est aussi la faction avec le développement le plus rapide. Sortant récemment d’une guerre incroyablement coûteuse avec les clans du Pacte, l’Union cherche désormais à assurer la sécurité et la prospérité de son commerce extérieur, notamment dans la région de la Cour à Scrap.
La Cour à Scrap
La Cour à Scrap est un territoire neutre et sans loi situé entre les terres de l’Union et des clans du Pacte. Avec les années, l’absence d’autorité et sa situation clé pour le commerce a transformé les lieux en une heureuse communauté de marchands, de maraudeurs et de contrebandiers. Dirigés par des gangs de malfrats et des seigneurs de la drogue, la loi du plus fort est reine, et seuls les puissants ont une chance de percer sur ces terres. Très à cheval sur l’importance de leur indépendance, les élites dirigeantes font un point d’honneur à préserver la neutralité du commerce dont ils profitent... bien que la légalité des produits ou leurs origines peuvent parfois être douteuses.
Les commerçants de la Cour à Scrap ont la réputation d'être impitoyables en affaires. Dans un lieu où les chances inespérées sont le plus souvent des pièges tendus par des rivaux, la paranoïa est une qualité pour ceux qui font affaire avec les fripouilles. Mais peu importe les dangers et les problèmes, l'appât du gain justifie tous les efforts.
La SLG
Ayant leur domaine au nord de la Cour à Scrap, sur l'île de Montréal, la SLG est un grand regroupement de gangs du nord-est. Populace pauvre, errant dans les ruines, le peuple de la SLG est entièrement soumis aux caprices de leurs mystérieux dirigeants, les hautes familles de la SLG, et leurs impitoyables forces de l'ordre. C'est pour assouvir les désirs sans fin de leurs maîtres que les gangs de la SLG écument le monde à la recherche de matériaux de toutes sortes. Dans la mesure de leurs moyens, ils obtiennent diverses ressources qu'ils retournent ensuite au Centre de l'organisation, une immense tour située au centre de l'île de Montréal.
Bien que très indépendant, la SLG partage en grande partie les intérêts et ambitions commerciales du reste de la Cour à Scrap. Prolifiques narco-trafiquants, la SLG est le principal dealer de drogue du marché et le fruit de leurs pillages s'échangent à prix d'or. En retour, ils échangent leur marchandise contre de nouvelles ressources rares pour leurs maîtres, permettant d'assouvir, pour un temps, leurs insatiables envies.
Les clans du Pacte
Sur les rives des Grands Lacs, les forces du Pacte règnent sans partage. Composé de clans de survivants ayant longtemps été en guerre les uns contre les autres, ils ont été récemment unifiés par un puissant et ambitieux seigneur de guerre. Pratiquant depuis des générations une étrange philosophie qui prêche l’instauration d’une organisation sociale atypique et la destruction de l’héritage de l’ancien monde, ils voient l’apocalypse comme une chance de renouveau pour l’humanité. Selon eux, la pratique de leur philosophie amènerait inévitablement les hommes au vrai bonheur.
Cette quête pour amener la vérité au monde s'est transformée, avec l’unification des clans, en véritable croisade contre l’univers. Après une guerre meurtrière contre l’Union, les clans ont dû arrêter leurs coûteux projets expansionnistes pour refaire leur forces et développer des relations pacifiques avec leurs voisins. Leur vision du monde, étrange pour le commun des mortels, laissent la plupart de leurs locuteurs perplexes, mais cela leur importe peu. Ils savent que, lorsque le moment sera venu, tous pourront être sauvés.
La Technocratie 42
Tirant ses racines des premiers temps de l’apocalypse, la Technocratie 42 est une secte bien établie dans la région des désolations située au sud de la Cour à Scrap et de l’Union. Installée sur d’immenses stocks de matériaux technologiques, la Technocratie 42 vénère les machines comme étant le conduit de l’essence divine. Cette étrange religion s'est développée graduellement avec les décennies, de paire avec la perte de la compréhension des technologies. Aujourd’hui, les technocrates sont de grands producteurs de produits technologiques, mais le fonctionnement logique de leurs machines leur a complètement échappé. Les instructions sont devenues des prières tandis que le montage de machines est devenu un rituel ésotérique servant à invoquer l’âme de l’engin.
Étranges, au mieux, pour leurs voisins, les technocrates sont néanmoins pacifiques. Ne cherchant ni la richesse, ni l’expansion de leurs croyances, ils se contentent d’accumuler les technologies du passé en vue d’en faire un inventaire complet, pour des raisons inconnues des profanes. Même s’ils sont généralement neutres envers les autres groupes, ils partagent une certaine affinité avec l’Union, avec qui ils échangent beaucoup de produits technologiques et de schémas.
